lundi 29 juin 2020

L'incroyable pouvoir des AT

Bonjour !

Aujourd'hui je voudrais vous parler d'un sujet qui m'est cher : l'inspiration, ou comment les Appels à Textes (AT pour les intimes) peuvent influer sur notre muse.

Au début, je n'aimais pas les AT. Tout comme je n'aimais pas les ateliers d'écriture.

Pourquoi ?

Parce que j'étais persuadée que cela bridait mon imagination. De fait, je pensais que si je partais de quelque chose qui ne venait pas de moi, à savoir le thème de l'Appel à Textes, du concours ou de l'atelier d'écriture, je n'arriverai à rien. Ou alors, à quelque chose de commun, basique, et en bien des points identique à ce qu'écrivait mon voisin.

Mais c'est complètement faux !

Le thème donné lors d'un atelier d'écriture, d'un AT ou d'un concours, n'est rien d'autre qu'un thème, un point d'ancrage qui n'appartient qu'à nous. Il nous donne l'impulsion, à nous d'en faire quelque chose qui nous ressemble.
On le voit bien dans les recueils de nouvelles : tous les auteurs traitent le même thème, mais aucun ne s'y prend de la même manière ! Et c'est d'ailleurs sans doute le travail de la maison d'édition que de choisir des nouvelles différentes mais qui se ressemblent.

Pour moi, les AT ont un autre pouvoir : celui de raviver l'inspiration. 

En effet, lorsque je manque d'inspiration (parce que non, elle ne tombe pas du ciel, ni ne vous est apportée sur un plateau par une magnifique muse), je regarde les thèmes des AT en cours. Et si l'un d'eux me plaît, hop, je saute dessus ! La plupart du temps, je choisis des AT de nouvelles et j'en écris une en un jour. Le premier jet en tout cas. Bien sûr, je réfléchis à mon sujet en amont et ne plonge dans le monde de WORD pour conter ma façon de percevoir cet AT que lorsque j'ai l'intrigue en tête.

Il faut ensuite retravailler la nouvelle, mais vous aurez retrouvé, l'espace d'une journée au moins, la folie de l'inspiration. Et ça fait un bien fou !!! Cela permet de recharger les batteries, souvent à plat lorsque vous pataugez dans votre roman en cours.

Ensuite, si je peux (c'est-à-dire si je suis dans les temps), je soumets ma nouvelle à la maison d'édition qui a lancé l'AT, ou aux organisateurs du concours.
Avec de la chance, ma nouvelle est retenue.
Bien souvent, ce n'est pas le cas.

MAIS CE N'EST PAS GRAVE !

L'important c'est d'avoir plongé dans un projet qui nous a fait du bien et d'être allé au bout.
L'important, c'est d'avoir retrouvé la motivation et l'inspiration pour écrire.

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